LE GROUPE DE RÉFLEXION LIVRE SA COPIE.
Cernier (SUI), le 13 août 2020 : Le groupe de réflexion, formé autour du projet de création d’une « Maison du Sport Neuchâtelois », s’est réuni hier à Cernier, pour livrer et commenter les suggestions que cette idée lui a inspirées. Force est de constater que le sujet a suscité une belle unanimité et donné lieu à un débat passionné, quant à l’esprit et à la lettre de cette perspective.
Le groupe formé de Mmes Jo Gutknecht, Brigitte Leitenberg, de MM. Denis Oswald, Jean-Pierre Egger, Claude-Alain Kleiner, Jean-Marc Terrier, Laurent Claude, Bernard Challandes (absent lors de cette réunion) et piloté par MM. Pierre-Alain Vautravers et Philippe Silacci, s’est livré à un tour de table, lui permettant de consolider et de rédiger l’ensemble des commentaires, suggestions, observations et perspectives dont ce projet est porteur. « C’est une belle idée, un projet rassembleur et un vecteur d’image positive et surtout un outil inestimable pour tout le sport, pour tout notre Canton ! » devait déclarer Jean-Pierre Egger. « Cette Maison doit être celle de tous les sportifs neuchâtelois. Un lieu de partage d’expériences, un endroit qui donne envie de pratiquer le sport ! » a poursuivi Brigitte Leitenberg. Pour sa part, Laurent Claude a souligné qu’ «…avec un tel projet, le Canton possède enfin une vision et se tourne résolument vers le futur, en se dotant d’un outil de promotion, d’éducation, de formation de ses futurs champions ! » Jo Gutknecht voit une opportunité de rencontres, d’échanges pour les sportifs : « J’ai constaté que les sportifs à travers les disciplines se connaissent peu ou pas. Cette Maison pourrait être la leur pour s’y retrouver et y partager des expériences. »
Journaliste à l’écoute du sport neuchâtelois depuis de nombreuses années, Julian Cerviño rêve d’un centre dédié à la documentation sportive : « Très souvent, nous autres journalistes recherchons de l’archive, des informations techniques, des biographies et serions heureux de disposer d’un endroit susceptible d’accueillir et de consulter de tels documents en tous temps. » Pour Claude-Alain Kleiner : « Une telle idée doit s’inscrire dans la durée en termes de gestion, de coûts de management et s’adresser surtout à toutes les régions du Canton. »
Des mises en garde ont également été formulées, notamment quant aux ambitions exprimées à l’endroit de ce projet. « Une certaine modestie doit nous guider dans ce projet. D’autres centres existent déjà, comme celui de Lausanne et ses fédérations, institutions internationales. De sa position plus « excentrée », Neuchâtel possède tout pour concrétiser cette belle idée à l’intérieur de ses propres frontières et se concentrer sur ses clubs et associations et leurs actifs. » devait déclarer Denis Oswald.
Pour sa part, Jean-Marc Terrier, s’est livré à une réflexion sur la capacité de nos autorités à appréhender un tel projet et sur l’opportunité du choix du site du Mycorama de Cernier: « Le Val de Ruz est le trait d’union naturel entre montagne et littoral. En outre, deux études et expériences ont démontré que ce site n’a pas vocation d’un centre de recherche agroalimentaire et n’a pas eu les faveurs d’un projet d’accueillir un hôtel judicaire ! »
Les prochaines étapes.
Un document de synthèse sera produit et soumis à l’examen de personnalités réunissant les compétences nécessaires à une étude portant sur la faisabilité d’un tel projet. En effet, après la réflexion sportive, s’installe celle d’une approche économique, technique, environnementale et celle touchant les opportunités en termes de communication institutionnelle qu’une telle réalisation peut offrir.
A l‘issue de cette première phase de réflexion, les promoteurs se réjouissent des échos obtenus et constatent avec satisfaction que leurs hôtes manifestent la volonté de suivre l’évolution du dossier. Leurs savoir-faire, leurs expériences, dans des domaines aussi sensibles que ceux relevant de la gouvernance de clubs sportifs, la formation d’athlètes, le droit du sport, la recherche de fonds, la communication, la création d’espaces didactiques, ou encore le management seront déterminants au moment des choix à opérer.
Initiatrice du projet, l’ANPS (Association Neuchâteloise de la presse sportive) a également participé à cet échange. Les membres de son comité composé de Daniel Guyot, Markus Hürbi, Bernard Python et leur président Philippe Silacci, donneront l’écho le plus large aux actualités et informations liées aux prochaines étapes du développement de ce dossier.
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Légende et crédit photo Bernard Python / ANPS :
Les acteurs d’une réflexion riche de promesses. Un premier pas vers une « Maison du Sport Neuchâtelois » en gestation. Assis : Jo Gutknecht et Denis Oswald. Debouts de droite à gauche : Laurent Claude, Jean-Pierre Egger, Brigitte Leitenberg, Daniel Guyot, Jean-Marc Terrier, Pierre-Alain Vautravers, Claude-Alain Kleiner, Julian Cerviño, Markus Hürbi et Philippe Silacci.