Le lauréat Luigi Carniel et son chèque

LUIGI CARNIEL ET LES ARTS MARTIAUX RÉCOMPENSÉS

Lors de la célébration annuelle des mérites sportifs neuchâtelois 2022, le Prix de la Presse sportive a été décerné au Sensei Luigi Carniel, fondateur de l’Académie Neuchâteloise des Arts Martiaux Japonais (ANAMJ). La cérémonie, présidée par Madame la Conseillère d’Etat Crystel Graf, s’est déroulée le 7 décembre, à la Grange aux concerts de Cernier.


Luigi Carniel, vénitien d’origine et neuchâtelois d’adoption, est considéré, sur le plan européen, comme l’une des figures dominantes du développement des arts martiaux sur le continent. 7e dan d’Aïki-jujutsu, 6e dan de Karaté, 5e dan de Kobudo et 2e dan de Batto-Do, il est un des rares maîtres européens à posséder un tel niveau de grades dans autant de disciplines différentes. Son enseignement est, aujourd’hui, suivi dans des dojos de sept pays européens, jusqu’en Malaysie et aux Etats-Unis.

A 77 ans, il dirige, toujours avec le même enthousiasme, l’Académie qu’il a fondée en 1969 à Neuchâtel. Il y enseigne les arts martiaux traditionnels japonais, en particulier pour leur contenu pédagogique, philosophique. Il fréquente toujours de très grands maîtres ici et au Japon, patrie du karaté, un pays qu’il visite régulièrement depuis 1978.

Président de l’Association Neuchâteloise de la Presse Sportive, Philippe Silacci se félicite de ce choix : « Cette candidature répond en tous points à l’esprit de notre Prix, lequel s’adresse à des personnalités ayant, avec une discrétion et un talent qui les honorent, œuvré pour le développement du sport dans notre Canton».

La Suisse connait aussi son art martial traditionnel : la lutte à la culotte. C’est d’ailleurs une tenue complète et authentique ayant caressé la sciure de la dernière fête fédérale de lutte, à Estavayer-le-Lac, qui a été offerte comme souvenir à Luigi.

Luigi Carniel, à droite, et son nouvel uniforme

Luigi Carniel est également connu des neuchâtelois pour ses talents de forgeron, un art qu’il exerce dans sa forge, à Corcelles, où il confectionne ses propres katanas, les fameux sabres japonais, dans la pure tradition reçue des artisans de l’archipel.