Le ballon rond sous toutes ses coutures à La Grande Béroche, c’était il y a plus de 20 ans

La société Hybrid SA, basée à Chez-le-Bart depuis 1989, s’était retrouvée au « cœur du ballon de football » en 2003.

(Photo : Hybrid.swiss)

En effet, ce spécialiste en microélectronique et de microtechnique avait été mandaté par les ingénieurs spécialisés de l’Institut allemand de recherches Fraunhofer, partenaire d’un travail collaboratif avec le géant du sport Adidas et le spécialiste 3D Cairos Technologies, dans la perspective de concevoir un ballon de football qui parle !

Il s’agissait de réaliser une micropuce qui envoie un signal radio lorsque le ballon *intelligent » franchit la ligne, comme s’il avait touché une clôture électrique.

A g., le ballon Teamgeist du tournoi en Allemagne. à dr. celui de sa finale (Photo : Wikipédia)

Le ballon fut testé, pour la première fois, lors de la 11ème édition du championnat du monde des moins de 17 ans, au mois de septembre 2005, au Pérou. A l’aide de capteurs installés dans différents endroits du stade pour suivre sa trajectoire, un système d’alerte prévenait l’arbitre lorsque le ballon avait franchi la ligne de but. Ce développement aurait dû trouver son aboutissement lors de la Coupe du Monde 2006, en Allemagne. Cependant, malgré cette phase expérimentale et des tests concluants, ce ballon révolutionnaire ne sera jamais homologué par la FIFA. A cette époque, son président, Sepp Blatter, avait, une nouvelle fois, refusé l’utilisation de la vidéo comme aide à l’arbitrage. « Le football doit conserver un visage humain et accepter les erreurs » avait-il déclaré. La suite, nous la connaissons…..ICI