L’arrivée aux Barzettes (photo ANPS)
Le public 2023 (photo ANPS)




Des mutations….partout…..aussi en Valais, sur le Haut-Plateau

Le monde change : ce n’est pas nouveau. Ce qui surprend, c’est la vitesse à laquelle s’opèrent les changements et le fait qu’ils concernent tous les domaines. A l’heure de multiples bouleversements, le sport n’est pas épargné par la guerre en Europe, une neutralité helvétique vacillante, une flambée des prix, une planète fragilisée par les mutations climatiques, la disparition des espèces. Malgré des perspectives moroses, l’être humain s’adapte pour faire face à ses dérèglements parce qu’il est intelligent, innovant, entreprenant et qu’il dispose d’un arsenal de moyens techniques et scientifiques. Comme il n’y a pas d’OGM pour renouveler le manteau neigeux, la fabrication d’or blanc artificiel et les canons à neige représentent une échappatoire mais à quel prix. A l’eau et au courant électrique vient s’ajouter l’énergie fossile nécessaire à la propulsion des engins thermiques indispensables au maintien des pistes et de leurs accès. Les budgets prennent l’ascenseur ; les soutiens financiers se réduisent.

La grande fête du ski alpin a régulièrement rendez-vous à Crans-Montana depuis 1977…..mais jusqu’à quand ? En effet, cette année, la tenue des épreuves féminines a été menacée par le manque et la qualité de neige et par les soubresauts de la météo, en particulier ceux des températures. Les nerfs étaient à «Crans» ! Ils le seront, désormais, de manière chronique pour toute la station du Valais central. Les organisateurs et les amis de la Coupe du Monde devront se montrer optimistes au moins jusqu’en 2027. En attendant les championnats du monde, le cirque blanc féminin a d’ores et déjà rendez-vous les 17 et 18 février 2024 sur les pentes du Mont-Lachaux. Didier Défago, le nouveau CEO, son comité, croisent déjà les doigts, les athlètes aussi.

L’adrénaline que procurent les compétitions de ski est si intense que nous ne pouvons que nous accrocher à tant d’espoir. Absolutely !!!!