Marius et Hugo : ainsi font font font plein d’années et puis s’en vont 🎸🤘🎼🎵♬
Sur le Haut-Plateau, les compétitions féminines de Coupe du monde ont, une nouvelle fois, donné du fil à retordre aux organisateurs. Si l’or blanc était suffisant, c’est surtout le mercure qui a donné des cheveux gris et qui aurait pu sonner le glas de cette édition 2024 sans le savoir-faire des équipes techniques conduites par Patrice Morisod, l’homme qui tutoie les miracles face aux caprices météorologiques. Malgré les polémiques et les turbulences qui entourent le milieu des compétitions de ski alpin, le valaisan s’est montré imperturbable et habité d’une abnégation infaillible.
Outre la neige fort heureusement en suffisance, ce sont le sel et l’eau qui ont servi de matière première dans la conservation de la piste, malgré les réticences des représentants de la FIS. Le savoir-faire local a eu raison des doutes émis par les spécialistes internationaux.
Différente des années précédentes, cette nouvelle édition s’est déroulée sur 5 journées dont 2 d’entraînement et 3 de compétitions sur les pentes du Mont-Lachaux.

Comme d’habitude, confiant devant l’ampleur de la tâche, Marius Robyr s’est montré optimiste grâce à sa parfaite connaissance du terrain aux côtés de Patrice Morisod. Ces deux ont pu compter sur les compétences de leurs équipes et le savoir-faire de centaines de petits bras, sans compter l’appui de l’Armée suisse, l’engagement du groupement « Les Amis de la Coupe du Monde Crans-Montana, le soutien des autorités, des remontées mécaniques, des sponsors, des médias et de multiples et fidèles bénévoles.
2024 fut l’occasion de dire adieu aux deux chevilles ouvrières : Marius Robyr le big boss ainsi qu’à son vice-président Hugo Steinegger, Si les deux hommes ‘s’exposent diversement, leur forte personnalité dénombre quelques points communs : en premier lieu, la passion et le dévouement pour les épreuves de Crans-Montana ; l’attachement et le don de la gestion d’épreuves internationales. L’homme au trois 3 C (Commander, Contrôler, Corriger), qui dépasse un certain Christian Constantin……., était aussi, on le rappelle, Monsieur Patrouille des Glaciers.

Quant à Hugo Steinegger, il a porté plusieurs casquettes : manager et président du CP Berne, directeur du Tour de Suisse, président de Swiss-Cycling et chef médias Omega Swiss Open/European Masters.

Le nom de ces deux légendes serviront de désignation à deux endroits : ainsi, le mur final de la piste des Championnats du monde s’appellera désormais « Le mur de Marius » et l’espace du centre de presse du stade d’arrivée « Hugo Steinegger ». Dorénavant, deux autres prénoms vont occuper les murs et salons de ces deux indissociables : Antoinette et Gaby. Pour l’une, elle va pouvoir le câliner davantage en l’appelant « Cher… mignon » (lieu de vie) ; pour l’autre, elle va pouvoir relever sa complicité d’un …..Crans avec son homme tout-terrain.
Désormais, les rennes de la Coupe du monde de ski alpin et les Championnats du Monde 2027 sont aux mains de l’ancien descendeur valaisan Didier Defago, actuel président des remontées mécaniques valaisannes. Le morginois, âgé de 45 ans, avait été désigné CEO de ces Mondiaux au 1er mai 2023, succédant à la vaudoise d’origine néerlandaise Caroline Kuyper, pourtant nommée au 1er janvier 2023, mais qui s’était retirée deux mois plus tard.
